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Virage à 180°: Elles ont changé de profession

Dorianne Scheidegger, 45 ans: d’infirmière à esthéticienne «C’est une victoire que d’apprendre un nouveau métier à 42 ans», s’exclame Dorianne. Infirmière de formation, elle a exercé plusieurs petits boulots tout en élevant ses quatre enfants. il y a trois ans, au sortir d’une dépression, elle réalise son besoin de retravailler. Depuis toujours, elle aime prendre soin des gens et s’intéresse particulièrement aux soins du corps et du visage. Pourquoi ne pas entreprendre des études d’esthéticienne? Elle met Dieu dans le coup: «Si c’est sa volonté, il ouvrira les portes», croit-elle profondément. Et les portes s’ouvrent: l’école qu’elle contacte a encore une place pour elle et malgré le coût élevé de cette formation sur une année, les finances suivent. côté famille, chacun l’encourage dans sa nouvelle voie. Pour Dorianne, le plus grand défi n’est pas de devoir intégrer de nouvelles connaissances mais de se mettre à l’informatique: «ça m’a pris des heures, mais je m’y suis mise. Ma motivation venait du fait que je me savais à ma place, là où Dieu me voulait». Depuis un an et demi, Dorianne reçoit ses clientes dans le cabinet d’esthétique qu’elle a aménagé chez elle. «Mon désir est d’accueillir chaque femme avec l’amour de Jésus et de lui transmettre combien il est important de prendre soin de son corps autant que de son âme pour Dieu.» (SR)

Dorianne Scheidegger, 45 ans: d’infirmière à esthéticienne
«C’est une victoire que d’apprendre un nouveau métier à 42 ans», s’exclame Dorianne. Infirmière de formation, elle a exercé plusieurs petits boulots tout en élevant ses quatre enfants. il y a trois ans, au sortir d’une dépression, elle réalise son besoin de retravailler. Depuis toujours, elle aime prendre soin des gens et s’intéresse particulièrement aux soins du corps et du visage. Pourquoi ne pas entreprendre des études d’esthéticienne? Elle met Dieu dans le coup: «Si c’est sa volonté, il ouvrira les portes», croit-elle profondément. Et les portes s’ouvrent: l’école qu’elle contacte a encore une place pour elle et malgré le coût élevé de cette formation sur une année, les finances suivent. côté famille, chacun l’encourage dans sa nouvelle voie. Pour Dorianne, le plus grand défi n’est pas de devoir intégrer de nouvelles connaissances mais de se mettre à l’informatique: «ça m’a pris des heures, mais je m’y suis mise. Ma motivation venait du fait que je me savais à ma place, là où Dieu me voulait». Depuis un an et demi, Dorianne reçoit ses clientes dans le cabinet d’esthétique qu’elle a aménagé chez elle. «Mon désir est d’accueillir chaque femme avec l’amour de Jésus et de lui transmettre combien il est important de prendre soin de son corps autant que de son âme pour Dieu.» (SR)

–CREDIT–
Claire Betti, 50 ans: aller au bout de ses rêves
Pour ses 50 ans, claire betti a reçu un somptueux
cadeau: le job de ses rêves, assistante de direction
au Petit théâtre à Lausanne. comédienne dans sa
jeunesse, elle a quitté les planches pour s’occuper
de ses enfants; broyant le noir d’une carrière
écourtée, elle s’est enlisée dans le sentiment de
«ne pas être à sa place», bien que sa famille passe
avant tout.
à 45 ans, après une traversée du désert de plusieurs
années, elle décide de repartir de zéro: «Je
me disais, si tu n’as pas trouvé le job de ta vie à
50 ans, tu es foutue». Enseignante, elle a l’impression
d’être sur «une voie de garage» et trouve
l’audace de tout balancer. «Parce qu’il était inimaginable
que je mette une dalle sur mes désirs».
Elle reprend donc des études (management culturel),
ouvre sa propre entreprise («côté claire») et
recherche l’activité professionnelle qui saura la
combler. c’est chose faite aujourd’hui, l’accomplissement
est là, plein et rayonnant. (MM)

Édith Tellenbach, 34 ans: des fleurs à la Mongolie
édith, sa vie, sa passion, c’étaient les fleurs. Dans
sa jeunesse, elle était le sujet d’une blague amicale:
«édith-le avec des fleurs». c’est sûr, Dieu
avait placé ce talent-là en elle. Elle avait fini par
en faire son métier, envisageant déjà son petit magasin
à elle, avec son style et ses créations.
mais voilà, à 25 ans, une chose en amenant une
autre, la vie d’édith a pris un tout autre virage.
Elle aime toujours autant les fleurs et dès qu’elle
le peut, elle décore ou fait profiter d’autres personnes
de ses talents. mais aujourd’hui, sa passion,
c’est la mission. ce virage s’est imposé à
elle comme une évidence, à force de rencontres
et de voir Dieu la guider lorsqu’elle cherchait sa
route. aujourd’hui, elle est établie en mongolie.
certes, les fleurs y sont rares. mais ce n’est pas
grave, car c’est l’amour de Dieu pour la population
locale qu’elle fait désormais pousser dans les
coeurs. (SG)

Valérie Reber,
38 ans: de retour sur les bancs de l’école bouquins, polycopiés, prise de notes: la rentrée universitaire a sonné pour Valérie.
Voilà deux ans que cette femme de pasteur et maman de quatre
enfants a repris des études en faculté de psychologie
à nancy. un véritable privilège, selon elle.
«J’ai longtemps été insatisfaite en étant mère au
foyer, mais avec l’éducation que j’avais reçue,
une bonne mère et une bonne épouse se devait
d’être au foyer». mais plus le temps passait, plus
le malaise de Valérie grandissait, sans véritablement
pouvoir y mettre des mots. «Je me connaissais
mal», dit-elle, jusqu’à ce qu’elle prenne
conscience qu’elle avait peut-être enfoui ses aspirations
profondes. «J’avais l’impression de ne
pas faire de choix, de subir ceux des autres». Et
puis un jour, tout s’est éclairci, un peu douloureusement.
mais son mari et ses enfants ont compris
son besoin de se réaliser hors du foyer. après un
bilan personnel accompagné par un psy chrétien
et un bilan professionnel à l’anPE, Valérie s’est
remise aux études. «il faut jongler pour s’organiser,
mais mon mari et mes enfants me soutiennent
et m’encouragent. aujourd’hui, je suis bien
mieux dans ma peau.»
Valérie envisage de pouvoir offrir un soutien aux
associations chrétiennes et optimiser le travail de
groupe en proposant des audits: analyser les fonctionnements
de groupes, comprendre pourquoi on
travaille de telle manière et pas d’une autre, etc.
aujourd’hui Valérie est plus épanouie: «J’ai réalisé
que j’avais le droit de faire d’autres choses. Je
suis une bonne épouse et une bonne mère même
si je ne suis pas en permanence à m’occuper des
miens.» (SG)

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles – Décembre 2008 à Février 2009

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