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Un premier pas vers la guérison de son passé

Le rejet d'un parent, la rivalité fraternelle exacerbée ou encore l'injustice d'un maître d'école laissent des traces dans la vie d'une personne. Sachant que la Bible contient plusieurs promesses de guérison des cœurs brisés, quelle part peut-on prendre dans sa propre guérison? Notre volonté entre-t-elle en jeu? Cet article fait partie de notre dossier, dont les autres articles sont également à consulter sur notre site.
Sandrine Roulet

Face aux événements de la vie, nous ne réagissons pas toutes de la même manière. Les réactions dépendent de notre personnalité et du contexte familial dans lequel nous avons évolué. «A souffrance «égale», une personne va être démolie alors qu’une autre va rebondir», explique la thérapeute française Marie-Thérèse Courtet, également auteur de Je guérirai ton cœur, paru aux éditions CLC.

Choisir de se battre avec les forces de Dieu
Elle prend l’exemple du manque de reconnaissance et d’attention paternelles. Pour telle personne, ce sera un boulet qu’elle traînera toute sa vie. Pour telle autre, cela constituera une stimulation à se dépasser; mais dans ce cas-là, même si elle ne ressent pas le besoin de soins particuliers, cette personne vivra une forme de stress puisqu’elle voudra continuellement prouver quelque chose aux autres, en particulier à son père.

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Bien sûr, on ne choisit pas sa personnalité et on ne décide pas d’être d’un caractère plutôt passif ou battant. Mais la thérapeute rappelle que l’action de Dieu dans la vie d’une personne change la donne: «Il nous exhorte à être des battants. Dans la Bible, on retrouve plusieurs encouragements allant dans ce sens, comme par exemple cette salutation faite à Gédéon: «L’Eternel est avec toi, vaillant héros»».

Le renoncement au mensonge est nécessaire pour retrouver notre valeur
Marie-Thérèse Courtet invite à l’introspection, pas parce qu’elle serait un but en soi, mais parce qu’elle permet de s’écouter pour comprendre ses réactions. Si l’on est trop susceptible ou que l’on «sur-réagit» dans certaines situations, il est nécessaire de se demander pourquoi et de poser aussi la question dans la prière. «La vie chrétienne, c’est prendre conscience de ce que l’on vit et demander de l’aide», affirme Marie-Thérèse Courtet.

Souvent, un comportement répétitif cache une souffrance. Parfois aussi, les paroles d’une personne nous blessent parce qu’elles appuient un mensonge dont nous nous sommes autopersuadées qu’il est vrai; c’est le cas, par exemple, quand nous affirmons: «Je suis nulle» ou «Je ne vaux rien». La thérapeute encourage alors à renoncer au mensonge et à proclamer devant Dieu la vérité: «Je suis capable» ou «J’ai de la valeur». Parfois aussi, on est sûr que sa manière de voir les choses est la bonne, alors qu’il faudrait peut-être se remettre en question. Là aussi, c’est un processus à vivre sous le regard de Dieu.

Sandrine Roulet

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