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Un cœur rempli de vie

© Alliance Presse
La coordinatrice de «Prière pour la Suisse» évoque son hygiène spirituelle
Anne-Lise Sprunger

Dieu prend grand soin de notre cœur. C’est là, au cœur de notre vie qu’il désire nous rencontrer, afin de nous réjouir, nous consoler, nous montrer ses voies. Pour lui, le cœur est le centre de toute vie. Si nous lui ouvrons notre porte, alors comme pour Zachée, Jésus viendra «demeurer dans notre maison». En apprenant à le connaître toujours plus de l’intérieur de notre vie, il nous donnera aussi de comprendre toujours mieux ses pensées.

Le problème est que notre cœur s’est endurci. Il se remplit de pensées négatives : animosité, rancœur, aveuglement, etc. Séparés de Dieu, nous devenons lentes à comprendre comment il agit. Nous pensons alors que Dieu n’est plus là et nous sommes déçues. Le prophète Jérémie s’exclamait à haute voix : «Le cœur est tortueux par-dessus tout. Il est incurable. Qui peut le connaître ?»

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Pendant ce temps, Dieu garde toute son attention pour notre cœur. Parfois il permet que nous empruntions des chemins escarpés qui, en réalité, nous aideront petit à petit à être débarrassées de ce qui envahit notre cœur. Et bientôt, nous réaliserons qu’au travers de certaines circonstances, il nous a été donné de mieux connaître Dieu.

Trois démarches peuvent nous aider à traverser nos déserts intérieurs et à atteindre notre pays promis : un cœur rempli de vie.

1. Examiner notre cœur
N’ayons pas un cœur double. Qu’il puisse être unifié et affermi par la vérité. Prions en disant : «Enseigne-moi tes voies, Eternel ! Je marcherai dans ta vérité. Donne-moi un cœur tout simple, que je craigne ton nom !». Le cœur, dans la pensée biblique, est le siège de la volonté. Il est étroitement lié à la pensée et aux émotions et, en ce sens, attiré par les choses passagères qui bien souvent nous égarent. C’est le cas par exemple lorsque des envies folles de suivre la mode nous conduisent à effectuer des dépenses inconsidérées, sans jamais être satisfaites.

2. Notre besoin d’un cœur nouveau
Dans une prière confiante, exprimons à Dieu toujours à nouveau notre besoin d’un cœur nouveau. Un cœur sensible à Dieu et à ce qui compte pour lui. Un cœur pur, droit et bon dans un monde qui agit le plus souvent par calcul. Un cœur qui apprend à mettre sa confiance en Dieu, dans un monde où la foi en soi et en les pouvoirs humains dominent. Un cœur courageux parce qu’il passe de longs moments dans la présence de Dieu, comme Elie ; un cœur, enfin, désireux d’apprendre continuellement, un cœur de disciple.
Ce changement est source de paix, de joie, de liberté intérieure. Ce mouvement incline notre cœur à être généreuse envers notre prochain.

3. Apprendre à garder notre cœur nouveau
Nous sommes appelées à une triple alternative : la sainteté ou la corruption, la lumière ou les ténèbres, la vie ou la mort. Le choix à faire est quotidien parce que la vie de foi est semblable à un marathon. Puissions-nous toujours à nouveau choisir le chemin de la vie, de la sainteté et de la lumière.

Pratiquement, apprenons à «mourir à nous-mêmes», c’est-à-dire à mettre toujours Dieu en premier et à investir notre énergie dans les choses qui ont une portée éternelle : en étant par exemple une femme qui cherche à apporter la paix, à créer l’unité. Ceci participe à notre transformation. La sagesse humaine et la mentalité ambiante cèderont le pas à une pensée selon Dieu. Notre logique perdra petit à petit du terrain et notre foi sera fortifiée. Nous serons porteuses du Christ, messagères d’espérance, posant des actes de vie dans notre quotidien.

Anne-Lise Sprunger

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3-09 – Septembre-Novembre

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