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Six conseils pour une vie féconde

© Alliance Presse
Vous voulez être féconde, mais vous ne savez pas comment vous y prendre? Vous aspirez à donner et à aimer mais vous n’êtes pas pleinement convaincue d’avoir un véritable potentiel ou quelque chose à transmettre? Voici quelques conseils pratiques ou rappels pour vous aider à vous mettre en marche. Cet article fait partie de notre dossier, dont les autres textes sont à consulter sur ce site.

1. N’attendez pas!
Faites confiance à Dieu, soyez certaine qu’il guidera vos pas une fois que vous vous serez mise en marche. Pour Simone Pacot, auteur de Reviens à la vie!, le piège serait « d’attendre indéfiniment le moment d’être prêt pour donner ou se donner ». Losque l’on craint de s’impliquer, il est si facile de se dire que l’on n’est pas prêt!

2. Soyez motivée par l’amour!
Dans chaque acte du quotidien et dans chaque service, apprenons à nous investir avec amour plutôt qu’avec de mauvaises motivations, comme « par devoir ou par résignation, pour son propre intérêt, par recherche de reconnaissance ou de réussite, par perfectionnisme ou par obéissance légaliste », énumère Simone Pacot. « Or tout ce qui est fait sans amour est en partie perdu; l’acte n’est pas plein, entier ». C’est lorsque nous réfléchirons à nos dispositions de cœur que notre regard sur la vie changera et que nos actions seront toujours plus motivées par l’amour. « Quand j’aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j’aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien » (1Co. 13,2).

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3. Laissez sortir les dons qui sont en vous!
Dès que l’amour devient le fondement de nos actes, nous pouvons «laisser s’épancher le trésor des dons qui sont en nous», écrit Simone Pacot. Il s’agit de se demander par quel acte nous pouvons porter la vie dans le jour présent. Des exemples? Répondre à une lettre, prêter un livre, prier pour quelqu’un qui passe par un moment difficile, accorder un regard ou un temps d’écoute, pardonner à quelqu’un, penser à Dieu même dans des endroits aussi improbables que le métro ou le centre commercial. L’essentiel réside dans le fait d’ouvrir la porte. Il faut «commencer par laisser sortir l’abondance intérieure, commencer par aimer la nature, une fleur, un voisin, un malade. La source se mettra alors à couler pour devenir une eau jaillissante», explique l’auteur.

4. Donnez et donnez-vous!
Le plus merveilleux don, c’est… donner. Mais cette expression est souvent mal comprise, en particulier par ceux qui y voient des notions comme «perdre la vie», «être prêt à mourir physiquement» ou «souffrir ». Simone Pacot remet donc les pendules à l’heure: «Se donner se résume en une question: “Que pouvons-nous être l’un pour l’autre?”. Se donner, c’est offrir à l’autre le meilleur de soi, sa joie, son bonheur de vivre, sa paix et sa confiance». En fait, il s’agit d’être un artisan de vie partout où l’on se trouve, peu importent le lieu ou les circonstances.

5. Réfléchissez à vos désirs profonds!
Découvrir la façon dont sa vie va porter du fruit est un cheminement que chacun doit découvrir personnellement. Certaines questions peuvent nous aider à nous orienter. Simone Pacot suggère de se demander simplement ce que nous aimerions vivre. Nos aspirations ne se réaliseront peut-être pas pleinement, mais «nous pouvons certainement les mettre en œuvre d’une certaine manière.»

6. Profitez de chaque rencontre pour porter du fruit
Les relations sont au cœur de la vie humaine. Comment, dès lors, rendre ces relations fertiles lorsqu’elles sont moribondes? Jésus devrait nous servir d’exemple, lui qui a entretenu des relations fécondes au plus haut point. Toutes ses rencontres ont conduit à quelque chose d’important, indépendamment des apparences, de la réputation ou des actes de ses interlocuteurs. Jésus a pris en compte les besoins de ceux qui avaient faim ou soif, des étrangers, des malades et des prisonniers. Loin d’être indifférent à ceux qu’il côtoyait, il les touchait et mangeait avec eux. Et, ainsi que le souligne Simone Pacot, Jésus recevait avec gratitude ce que les gens lui donnaient, par exemple du parfum, un acte de foi, un repas ou les cinq pains et deux poissons. Jésus invitait les gens à se sentir en paix.

A nous de décider de vivre désormais la fécondité dans la relation! Simone Pacot conclut: «Ouvrons la porte à la présence de Dieu et laissons-nous chaque jour inspirer par son Esprit : c’est lui qui fait toutes choses nouvelles, il nous apprendra comment déployer cet engagement de vie.»

Rebecca Piaget

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3-11 Septembre – Novembre

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