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Scellée, pas timbrée!

Tête dans le ciel, pieds sur la terre. La chronique de Geneviève Radloff.

Un jour, dans un lieu public, une femme se tourne vers moi et s’exclame: « Je vous connais, vous enseignez dans le collège de mon fils ». Me voilà stupéfaite. Moi qui pensais passer incognito partout où j’allais, on m’avait repérée immédiatement comme faisant partie de tel groupe, comme si son nom avait été collé sur mon front et que tout le monde le voyait sauf moi. Et comme si l’on associait tous mes faits et gestes à ce groupe.

La Bible nous dit que nous portons le sceau de Dieu sur le front. Qu’est-ce que cela change dans mes relations avec les autres, en particulier avec ceux qui m’irritent ou qui m’insultent? Si le monde pouvait reconnaître tout de suite d’où je venais, mon comportement changerait-il?

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Quand l’Esprit de Dieu habite en nous, c’est comme si nous portions un badge signifiant notre appartenance à sa société. Jésus a dit: « Mon Père est glorifié en ceci: que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez mes disciples. »

Qui voit notre sceau? La liste est longue: notre conjoint, nos parents, nos enfants, le patron, les collègues… Maintenant, la question qui fâche: en nous côtoyant, saura-t-on que nous appartenons à Jésus? Il est tellement difficile de vivre pleinement pour Dieu dans un monde corrompu, d’être un employé consciencieux et un compagnon de route joyeux. Mais je suis encouragée du fait que celui qui met son sceau sur moi met aussi son Esprit dans mon cœur. Il nous donne ainsi de pouvoir vivre une vie qui lui est agréable.

Geneviève Radloff

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3-11 Septembre – Novembre

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