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Sandrine Ray: Elle découvre Dieu aux portes des Jeux Olympiques

© Alliance Presse
Depuis toujours, Sandrine Ray voulait participer aux Jeux Olympiques comme hockeyeuse. En 2002, tout près du but, elle voit son rêve s'écrouler. Un échec? Non, car c'est alors que Dieu se révèle à elle.
Sandrine Roulet

Un jour, une petite fille fait un rêve. Elle se voit à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, représentant son pays en tant que hockeyeuse. Une folie? Sandrine Ray sait cet exploit irréalisable, ne serait-ce que parce que, au début des années 1990, le hockey sur glace féminin ne constitue pas une discipline olympique.

Une passion plus forte que tout
Sandrine avait commencé le hockey sur glace à l’âge de quatre ans, s’entraînant chaque semaine avec une équipe de garçons. «Mon frère jouait au hockey et mon père m’a aussi appris à patiner. Un entraîneur m’a proposé de participer à un entraînement de l’école de hockey. Même si mes parents pensaient que cela ne plairait pas à une petite fille comme moi, j’ai tout de suite accroché», se remémore-t-elle.

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Envers et contre tout, la jeune fille veut croire en son rêve: une participation aux Jeux Olympiques devient le but de sa vie et elle est prête à tout pour y arriver. A quinze ans, elle rejoint une équipe féminine puis, de fil en aiguille, est sélectionnée dans l’équipe nationale des moins de vingt ans. En 1999, elle concourt aux championnats du monde en Finlande.

Un match crucial
Deux ans plus tard, son équipe a enfin l’occasion de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Salt Lake City. Arrive le match décisif, celui qu’il faut absolument gagner pour s’envoler aux Etats-Unis. «C’était le match que j’avais attendu toute ma vie, le match dont j’avais rêvé si souvent et pour lequel j’avais travaillé si dur. Il s’agissait d’une sorte de quitte ou double à l’issue duquel je ressortirais soit vivante, soit morte». Elle pensait aussi qu’une victoire réglerait tous ses soucis professionnels, familiaux, etc. Malgré les enjeux, c’est sereine qu’elle entre sur la glace, face à une équipe plus faible.

«Au lieu d’être le pire jour de ma vie, ce fut le plus beau»
Mais voilà, tout va de travers et les deux équipes font match nul. Insuffisant. C’est le Japon qui se qualifie. Sandrine quitte la patinoire désespérée, avec le sentiment d’avoir tout perdu.

Alors, dans un élan du cœur, elle s’exclame: «Jésus, prends ma vie et fais-en ce que tu veux!». Elle entend une petite voix intérieure lui répondre: «Tu n’as pas tout perdu, car je t’aime encore». Quelques semaines auparavant, elle avait acheté un Nouveau Testament et avait été interpellée par sa lecture, qui lui rappelait les enseignements de sa mère et de sa grand-mère sur Jésus. «Au lieu d’être le pire jour de ma vie, ce fut le plus beau. Rien de meilleur n’aurait pu m’arriver. La peine et la douleur que j’éprouvais ont tout de suite cédé la place à la paix que Dieu m’a octroyée ce jour-là», témoigne-t-elle aujourd’hui.

Cinq ans plus tard, elle entre dans le stade olympique de Turin. Son rêve prémonitoire devient enfin réalité. Sandrine comprend combien Dieu l’a gâtée: «Si j’avais participé aux Jeux Olympiques de 2002 sans Dieu dans ma vie, je ne l’aurais peut-être jamais connu!»

Sandrine Roulet

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