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Quatre pistes vers le bonheur

© Alliance Presse
Le psychothérapeute suisse Manfred Engeli a signé l’un des ouvrages chrétiens d’auto-thérapie et de bien-être les plus marquants de ces dernières années, sous le titre «Makarios». Voici quelques-unes de ses réflexions, pistes et anecdotes
Rébecca Reymond

Je veille sur moi
Elle est libre, la femme qui arrive à se prendre par la main pour aller vers ce qu’elle sait être juste et bon. Et de cette liberté découle la paix, et le bonheur. Paul, le grand apôtre, avait appris à être vigilant par rapport à ses choix, quand il disait : «Tout m’est permis, mais tout n’est pas profitable. Tout m’est permis, mais je ne veux pas devenir dépendant de quoi que ce soit.»
Afin de bien veiller sur nous, nous avons besoin de donner de la place à Dieu dans notre dialogue intérieur : «J’aurais bien le droit de me planter devant la télé ce soir, après cette semaine de travail de folie, mais si je réfléchis un peu, pourquoi ne pas me rendre au vernissage de l’exposition de peinture de ma voisine ? Qu’en penses-tu ? Oui, je crois que c’est ce que je dois faire ce soir !»
–CREDIT–
Je combats «pour» quelque chose
Si des sentiments tenaces, comme la peur ou le rejet, viennent miner notre bonheur, que pouvons-nous faire ? Se battre “contre” est toujours inefficace. La démarche de se battre pour est beaucoup plus fructueuse. Abandonner sa peur, par exemple, revient à lutter pour faire confiance à Dieu. Ce principe est biblique : en faisant le bien, nous pouvons nous détourner du mal.

J’adopte le style de vie de Jésus
Manfred Engeli compare notre style de vie à une force protectrice de notre cœur sur nos pensées. Celle qui sait se réjouir, être reconnaissante, faire preuve de bonté et prier, au lieu de s’inquiéter, se protège des pensées amères, jalouses ou sombres. Décider de ressembler un peu plus à Jésus, à ce niveau-là, pourrait se traduire, de façon simple et pratique, par l’acquisition d’une boîte à cartes postales, par exemple, à utiliser pour manifester sa reconnaissance envers les personnes qui nous témoignent leur affection.
Bonne nouvelle pour celles qui voient toujours le verre à moitié vide : même si par nature, nous aurions tendance à être plutôt inquiètes ou à appréhender systématiquement les événements de façon négative, Manfred Engeli assure qu’il est possible d’apprendre, puis de cultiver un nouveau style de vie. Pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui à confier systématiquement à Dieu les situations qui nous pèsent, lorsqu’elles occupent trop de place dans nos pensées, au lieu de nous laisser ronger par elles ?

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Je demeure dans la grâce de Dieu
Manfred Engeli compare la grâce de Dieu à un pommeau de douche fixe. Selon où nous nous trouvons, le jet d’eau nous arrose entièrement, partiellement ou pas du tout. L’eau est pour le psychothérapeute une image des bénédictions divines. Pour nous amener vers le bonheur, Dieu veut nous apprendre à reconnaître où se trouve sa volonté et à nous placer au bon endroit : juste sous le pommeau ! Bonne douche !

Rébecca Reymond

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3-09 – Septembre-Novembre


Le saviez-vous ?

La Bible a son mot à dire sur l’art du bonheur. Parmi les textes les plus célèbres, on peut relire le Psaume 1er ou le Sermon sur la Montagne du Christ (Evangile de Matthieu ch. 5-7). Ce sermon est introduit du reste par les Béatitudes, une série de phrases commençant toutes par le mot «makarios», qui signifie «bienheureux».

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