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Mon badge et moi

Pendant des années, j’étais l’heureuse propriétaire d’un badge issu d’une multinationale. Ce badge me donnait libre accès aux bâtiments, au restaurant des employés, à la machine à café, bref, c’était mon titre d’identité pour cette société. Et voilà que, du jour au lendemain, l’entreprise a désactivé mon badge, l’accès m’a été refusé, je n’étais même plus un numéro.

Le choc a été rude et j’ai mis quelques jours à m’en remettre. Puis, j’ai commencé à réfléchir sérieusement à mon identité et, plus particulièrement, à mon identité en Dieu. Quel réconfort de savoir qu’il ne me refusera jamais l’accès, ni à lui-même ni, à la fin des temps, à sa demeure céleste.

Dois-je m’annoncer à la réception, passer mon badge visiteur devant un senseur pour être reconnu ? Jamais. Jésus me connaissait déjà dès avant ma naissance. Il m’a appelé par mon nom, mieux, il a gravé mon nom sur ses mains. Non pas comme les écoliers qui écrivent des noms de camarades sur leurs mains. Ces mains ont saigné pour moi, personnellement.

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Et pour chacun de nous. Nous sommes uniques. Si deux d’entre nous étaient identiques, l’un serait superflu. Notre Dieu nous a créés, un mélange unique de dons et de personnalité, avec une destinée spécifique sur cette terre. Nous n’avons pas besoin de chercher notre identité ailleurs qu’en lui.

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3-09 – Septembre-Novembre

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