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Maman, je veux dormir dans ton lit

Certains enfants se réveillent régulièrement et passent ensuite le reste de la nuit dans le lit des parents. Certains parents apprécient d’ailleurs ce cocooning familial. Mais lorsque le sommeil des uns et des autres est chroniquement perturbé, il y a lieu de réagir. Quelques idées
Christian Willi

Le moment du coucher de l’enfant est très important. Rendez son lit attractif, racontez-lui une histoire, privilégiez un temps d’échange, chantez et priez avec lui. Et, si ça peut le rassurer, laissez la porte de sa chambre entrouverte.
Au moment d’aller se coucher, certains enfants ont des angoisses. Et si mes parents n’étaient plus là, lorsque je me réveillerai demain matin?, pensent-ils. Les rituels d’endormissement jouent à cet égard un rôle très positif, de l’avis des psychologues.
Lorsque l’enfant se lève pour venir trouver asile chez ses parents, il est préférable d’aller à sa rencontre plutôt que de l’attendre. Il est plus facile de quitter la chambre de l’enfant que de devoir ramener l’enfant dans son lit.
Si cette habitude est récente, parlez-en avec votre enfant durant la journée.
–CREDIT–
Expliquez-lui vos raisons d’être opposée à ce qu’il vienne dans votre lit. Soyez attentive à lui manifester votre amour: «C’est justement pour cette raison qu’il est important que les parents dorment bien et soient de bonne humeur le lendemain. Pour que tout le monde passe une bonne journée», glisse Brigitte Wenzel, une éducatrice de la petite enfance, en guise d’exemple.

Les exceptions
Pour tout bon principe, l’exception existe. Pour les spécialistes de la petite enfance, il est important que l’enfant sache qu’en cas d’urgence, il peut déroger à la règle familiale. Lorsqu’il tombe malade au milieu de la nuit, qu’il fait un cauchemar, lorsque l’excitation avant son anniversaire est à son comble ou après la mort de son animal de compagnie, etc., il est le bienvenu. Les problèmes de sommeil plus sérieux peuvent avoir des racines plus profondes: problèmes conjugaux des parents, difficultés scolaires majeures. Une aide extérieure peut être nécessaire.

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Encourager votre enfant
Brigitte Wenzel évoque l’idée de la récompense. Chaque nuit sans visite nocturne dans la chambre des parents donne droit à une petite coche sur une carte soigneusement préparée et les félicitations des parents. Dix coches sur la carte (cinq pour les enfants plus petits) donne droit à une petite récompense (aller à la piscine couverte, etc.). Cet encouragement motivant et constructif permettra à toute la famille de changer les habitudes et de passer de douces
nuits.

Christian Willi


Education en questions

Mon fils de 11 ans ne veut plus venir à l’Eglise parce qu’il a l’impression de tout connaître. Que lui répondre? «Tout connaître», c’est très relatif. Est-ce un prétexte ou n’est-il pas suffisamment défié? Posez-lui des questions précises: les animations sont-elles intéressantes? A-t-il des copains de son âge? A-t-il eu un conflit ou une remarque blessante de quelqu’un? Demander ce qu’il attend de ce moment peut aussi vous éclairer. Prenez le temps d’expliquer ce que cela vous apporte à vous. Rappelez-lui que vous désirez le meilleur pour lui et qu’apprendre à connaître Dieu en fait partie. Notre fille, qui est maintenant pasteur, nous a remerciés d’avoir insister lorsqu’ado, elle ne voulait pas nous accompagner à l’Eglise. Et Dieu lui a souvent parlé alors qu’elle faisait «semblant de dormir».     Dès qu’elle a fait son travail scolaire, notre fille de quinze ans passe tout son temps à tchater avec sa meilleure amie et n’a pas d’autres loisirs. Est-ce grave? Qu’elle tchate une fois ses leçons terminées est une bonne chose. Beaucoup de jeunes sont tellement accro à l’ordinateur que celui-ci passe bien avant le travail scolaire! A cet âge, les amis prennent un peu le pas sur les parents et on préfère souvent partager ses rêves, ses histoires de cœur et ses hobbies avec sa meilleure amie. Toutefois, si vous discernez que cette amie a une influence négative sur votre fille, une discussion s’impose. Quant au temps passé à tchater, il est nécessaire de poser des limites: rester enfermé dans sa chambre ne favorise pas la socialisation ni l’exercice physique. De plus, les yeux se fatiguent rapidement et la concentration est telle que l’utilisateur peut devenir irritable.

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