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Les saisons du mariage : l’automne

Dans le sillage de son best-seller «Les langages de l’amour», Gary Chapman s’intéresse aux saisons de la relation conjugale. SpirituElles vous en présente une par numéro. Place à l’automne.
Rébecca Reymond

L´automne a une connotation plutôt positive: elle attire les amateurs de photos et de beaux paysages. Dans l’analogie avec les saisons du couple, Gary Chapmann dépeint quelque chose de plus sombre. Pour ce faire, il utilise l’image de la chute des feuilles. «Au début de l’automne, le mariage a belle apparence. Il se peut même que des gens de l’extérieur fassent des remarques sur le bonheur que semble connaître le couple. Mais à l’intérieur, la situation est en train de changer.

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Et lorsque les vents froids se mettent à souffler, l’état de détérioration devient évident pour tout le monde». Dans le couple, les conjoints sont conscients que quelque chose ne tourne pas rond, mais ils ne s’en parlent pas. Leur inquiétude s’accompagne d’incompréhension, de perte de confiance en eux et en leur couple, d’un sentiment d’épuisement au niveau émotionnel.

Au cœur du problème: la négligence
Le chemin qui mène à l’automne, c’est de penser que le mariage prendra soin de lui-même et d’oublier d’agir pour l’entretenir. Lorsque le couple est ainsi négligé, chacun développe ses propres centres d’intérêts et prend peu à peu une direction différente. Négliger son couple n’est pas forcément intentionnel, c’est même la tendance naturelle des conjoints absorbés par une vie très active: entre boulot, éducation des enfants, entretien de la maison et du réseau d’amis, le couple a tendance à ne récolter que les miettes de la créativité et de l’énergie de chacun des conjoints, déjà épuisé par ses autres responsabilités. La passivité par rapport à son couple mène alors souvent à l’hiver de la relation, par suite d’une fuite loin des problèmes, de l’amertume accumulée et parfois de l’infidélité. Alors, même si l’automne et ses couleurs peut paraître attirant à première vue, c’est le moment d’agir!

Avant que le froid ne s’installe
Tout d’abord, lorsque les conjoints prennent conscience qu’ils se sont désengagés de leur relation de couple, il est primordial qu’ils prennent les choses en main et ne laissent pas simplement la nature suivre son cours. Eux seuls seront à même de définir quelle forme d’aide leur correspond: agender prioritairement des plages de temps réservés au couple, lire en commun un livre traitant du couple, consulter un conseiller conjugal, mettre en place, d’un commun accord, des règles auxquelles les conjoints se plient pour le bien du couple, les pistes sont nombreuses. L’important, c’est de prendre l’initiative du changement, ensemble, si c’est possible.

Rébecca Reymond

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3-10 – Septembre-Novembre

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