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Les femmes chrétiennes ont rendez-vous à Montélimar

© Alliance Presse
Le 5 juin a lieu à Montélimar une nouvelle rencontre sous l’égide de «Femmes 2000». Oratrice appréciée et professeur à la faculté de Vaux-sur-Seine, Linda Oyer se penchera sur la question: «La vie chrétienne, un long fleuve tranquille?». Ce rendez-vous sera aussi l'occasion pour les femmes de s'encourager mutuellement et de parcourir un petit village de stands
Sandrine Roulet

Plateforme inédite
«Femmes 2000» fêtera une décennie de rencontres l’an prochain. Le premier congrès de ce nom a rassemblé 1800 femmes francophones (dont 180 femmes leaders pour un programme étendu) en avril 2001 en région parisienne. Deux femmes d’âge mûr, la Suissesse Eliane Lack et la Français Edith Grandjean, en avaient eu l’idée une année et demie plutôt, lors d’un congrès similaire qui se déroulait à Francfort, en Allemagne. Chacune a mobilisé ensuite leur réseau de connaissances.

«Nos rencontres se voulaient une plateforme pour des femmes ayant des responsabilités très diverses. Il aurait été improbable qu’elles se rencontrent autrement. C’était un apport nouveau, un projet audacieux mais qui répondait à une attente chez les femmes», se souvient Edith Grandjean. Cette dernière se dit émerveillée de l’aventure de foi qu’a été et reste Femmes 2000, dont elle a assumé la présidence depuis ses débuts.

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Développement
Les organisatrices avaient imaginé que le premier congrès serait unique et définitif. Mais une quinzaine de rencontres de continuation, sous formes de journées ouvertes, ont vu le jour. D’autres congrès ont eu lieu au Burkina et au Tchad avec, parmi les oratrices, deux membres de l’équipe française de Femmes 2000. En avril 2008, un second congrès était organisé sur Lyon, avec des participantes venues d’aussi loin que Madagascar et le Liban. D’autres événements locaux se préparent en Alsace, en Suisse et en Belgique. Le rêve de l’équipe dirigeante serait d’organiser sur sol français un congrès à l’échelle du continent et de la francophonie. «Pour l’instant, c’est de l’ordre de la prière et de la réflexion», précise Edith Grandjean.

Les fruits
Parmi les fruits de ces rencontres pour femmes en position de responsabilité, Edith Grandjean ajoute: «Ces journées ont été vécues par les participantes comme un bol d’air. Elles se sont découvertes entre femmes aux sensibilités et aux parcours différents. De nouvelles perspectives de service se sont ouvertes pour d’autres.»
Les «actes» de deux congrès ont enfin été publiés sous forme de livres (Oser l’espérance, Oser la vie, Ed. Farel).

Sandrine Roulet

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