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Leçon de conduite

Le parcours n’offre pas grand-chose de bien original. Jour après jour, je m’installe au volant pour me rendre au travail.
Geneviève Radloff

Malgré l’heure matinale, je ne suis pas seule sur la route. La plupart du temps, je suis toute une file d’automobilistes. La situation me convient car, tant que l’automobiliste qui me précède observe le code de la route et ne fait pas d’excès de vitesse, je n’ai pas besoin de réfléchir. Je me contente de le suivre.

–CREDIT–

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Les choses se compliquent lorsque, tout d’un coup, je me retrouve en tête de file. Soudain, c’est moi qui mène, qui dois faire attention à ma conduite. Je suis devenue un modèle et cela me plaît beaucoup moins. Au fond, je n’ai pas envie d’être là, devant, donnant l’exemple, d’être la première à m’exposer à d’éventuels pièges ou difficultés. Non seulement, je suis obligée de réfléchir à ce que je fais, mais encore mes actes peuvent avoir une influence sur ceux qui me suivent.

Je dois me responsabiliser et je suis beaucoup plus présente et alerte. Bref, je profite davantage du trajet. Malgré notre réticence à être un modèle à suivre, c’est bien là l’intention divine pour nous. Nous sommes là pour faire les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance et pour être un exemple, à n’importe quel âge. Alors, allons-y sans contrainte. Vous verrez que le trajet est bien plus intéressant. ❤

Geneviève Radloff

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