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Le contentement: à la portée de chacune

«J’ai appris à être content dans l’état où je me trouve», a écrit l’apôtre Paul. Visite de cette discipline
Colette Nicolas

Apprendre à être content n’est pas chose facile. L’apôtre Paul est un exemple dans ce domaine, lui qui a accepté l’adversité, les coups, l’emprisonnement et qui était encore capable de chanter des louanges dans sa geôle. Et que dire de Jésus, qui a accepté le sacrifice ultime par amour! Si nous sommes contentes de ce que nous avons, notre cœur plaira à Dieu qui déteste les «murmures» et les cœurs maussades.
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Grands et petits malheurs
Il y a tant d’êtres humains dans la précarité, vivant au jour le jour. Ne devrions-nous pas exprimer notre satisfaction lorsque nous avons le privilège d’avoir un toit pour nous protéger des intempéries, une table pas si mal garnie, un compagnon fidèle et des enfants pas nécessairement insupportables ou même un célibat bien accepté? Au contraire, il suffit de peu de choses pour que le mécontentement s’installe dans notre esprit: un robinet qui fuit, une machine à laver en panne ou des amies qui nous oublient un peu souvent pour que les plaintes fusent. Mais l’aptitude au contentement connaît son vrai test lorsqu’on se trouve face à une maladie incurable, des ennuis financiers ou des chocs existentiels tels qu’un deuil ou un divorce. De telles situations mettent au défi la confiance en un Dieu qui a promis de pourvoir aux besoins des siens.

Appelée au bonheur un jour de grande tristesse
Personnellement, j’ai eu la tristesse de voir mon mari quitter notre foyer conjugal pour une autre femme. Le jour fatidique, je me suis tournée vers Dieu, cherchant une réponse à ma douleur dans la Bible. J’ai été conduite vers le verset de Jacques 1, 2 : «Lorsque vous passez par toutes sortes d’épreuves, considérez-vous comme heureux». Cette «réponse» ne m’a pas enchantée sur le moment.

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Mais les années passant, j’ai réalisé que cette épreuve m’avait permis de me rapprocher de Dieu et des autres, de mieux comprendre les problèmes des séparations et d’aider les cœurs brisés à ne pas croire que leur vie ne vaut plus rien. La souffrance s’est transformée en contentement, car je me sentais utile.

Le contentement s’exerce. Les grands croyants nous ont montré l’exemple au travers des luttes qu’ils ont menées. Le royaume de Dieu nous sera alors ouvert et la vie nous semblera plus belle!

Colette Nicolas

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