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Le bilan spirituel

Publicité Il n’est jamais trop tard pour se remettre en route avec Dieu, dixit Madeleine Bähler, accompagnatrice spirituelle mennonite. «Ce qu’il faut chercher, traquer, c’est la petite parcelle de vie, le désir de faire mieux, qui est là en nous, peut-être enfoui, perdu dans un sentiment d’abattement, de déception,…

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Il n’est jamais trop tard pour se remettre en route avec Dieu, dixit Madeleine Bähler, accompagnatrice spirituelle mennonite. «Ce qu’il faut chercher, traquer, c’est la petite parcelle de vie, le désir de faire mieux, qui est là en nous, peut-être enfoui, perdu dans un sentiment d’abattement, de déception, ou de découragement», souligne-t-elle.

Une vie spi réaliste
Peu importe l’insatisfaction qu’on peut éprouver dans sa vie de foi, l’accompagnatrice spirituelle aime à penser que Dieu désire plus que tout une relation avec nous. «Il ne s’agit pas de se complaire dans une relation qu’on juge peut-être médiocre», dit-elle, «mais arrêtons de nous mettre la pression en nous fixant un idéal de vie spirituelle qui ne colle pas à notre réalité». Et si on faisait le deuil d’une relation parfaite pour s’atteler vraiment à ce qui pèche, sans mauvais jeux de mots ?
–CREDIT–
Jésus notre Mr. Propre
Notre vie avec Dieu, c’est un peu comme une maison ou un appart. Dans quel état est-il ? Notre relation avec Dieu ressemble-t-elle à un intérieur propret et un peu trop rangé, qui mériterait bien un petit coup de folie, un effort de créativité ? Ou alors au contraire, tout cela sent-il le renfermé et la poussière a-t-elle totalement recouvert les meubles ? Madeleine Bähler ose l’image : «Et si j’invitais Jésus pour faire le ménage avec moi ? Ai-je envie de le laisser m’aider à dépoussiérer ?»
Pour aller encore plus loin, l’accompagnatrice spirituelle préconise de commencer par s’attaquer à la pièce peut-être la plus sensible : notre cave. «Il y a peut-être dans la cave», explique-t-elle, «des éléments qui mériteraient d’être débarrassés comme nos manquements, ce qui nous empêche d’avancer avec Dieu, les éternelles mêmes excuses, mais il y a aussi des choses enfouies qui mériteraient d’être remises dans l’appartement comme les souvenirs de nos débuts avec Dieu, les instants où on l’a vu à l’œuvre dans nos vies, nous tirer d’un mauvais pas, nous souffler une parole d’encouragement… nous parler au travers d’un songe ou d’une image».

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