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Le bébé de la foi

L´an dernier, Heidi Wysman peinait à croire ce que Dieu lui demandait de faire : préparer la chambre d´un enfant à naître qu´elle pouvait perdre à tout instant. Quand la foi fait des miracles

« Lundi 25 Juin : Échographie des six mois », avais-je écrit dans mon agenda. Pour cette visite de routine, je me sentais sereine. J´avais même déclaré à tout le monde que je me sentais un peu comme le personnage biblique, Josué : prête à entrer dans le pays promis, et tant attendu de la maternité ! Mais cette consultation ne se passe pas comme je l´espérais. Je lis sur le visage des soignantes que quelque chose cloche. Elles m´apprennent alors que le col de mon utérus s´est aminci et que je peux accoucher d´une minute à l´autre. La terre semble s´écrouler sous mes pieds avec ce sentiment horrible que l´histoire se répète, comme il y a cinq ans.

L´histoire se répète
En effet, lors de ma première grossesse, le travail s´est déclenché à seulement vingt-quatre semaines. Mon enfant avait cessé de vivre, mais j´ai dû passer par toutes les étapes de l´accouchement. Je me souviendrai toujours de cette infinie tristesse, ce désarroi lorsqu´il a fallu quitter la maternité, les bras vides.
–CREDIT–
Passé le deuil, redonner la vie
Après l´ensevelissement de notre enfant, nous en avons désiré très vite un autre. Seulement, là encore, les choses ne se sont pas passées comme prévu. En plus du deuil à faire, je ne parvenais pas à retomber enceinte. Et pourtant, je le désirais si fort ! Mon Dieu, que j´aimais de tout mon coeur, m´avait-il abandonnée ? J´étais en colère car je lui avais confié la direction de ma vie. Je ne m´estimais pas récompensée pour cet acte de foi !
Mais Dieu n´est pas resté sourd. Il s´est même mis à parler à mon coeur : j´ai peu à peu saisi qu´il ne me devait rien. Il m´avait déjà tout donné à travers son fils Jésus.

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Démarches médicales
Après un an, nous avons décidé de consulter un spécialiste en fécondité. Les tests indiquaient clairement que ni Mark ni moi n´avions de problème.
on nous a alors proposé d´avoir recours à la fécondation in vitro. Mais je me disais : « Si Dieu n´est pas de la partie, ça ne marchera pas ! ». Et
j´avais raison. Cinq FIv plus tard, j´ai dit « stop ! ».
Je n´en pouvais plus de martyriser mon corps de cette manière et mon coeur aussi devenait malade. Mon espérance n´était plus placée en Dieu mais en la science et l´enfant à venir. Finalement, en juin 2005, je décidais de faire une croix sur mon désir d´enfant !

Dieu à la première place
J´ai alors eu besoin de raviver la flamme de ma foi en Dieu. Je voulais plus que tout me rapprocher de lui. Il y a deux ans, j´ai signifié cet engagement
en jeûnant à plusieurs reprises. Et, suite à un jeûne de quatorze jours, alors que j´étais en prière, j´ai entendu clairement la voix de Dieu : « Prépare la
chambre du bébé », disait-il. Une parole confirmée par une promesse biblique. Trois mois plus tard, à presque quarante ans, j´étais à nouveau enceinte.

La foi renverse les montagnes
Comment donc comprendre cette nouvelle hospitalisation, alors que Dieu lui-même veille sur cette nouvelle et providentielle grossesse ? Mille questions se sont pressées dans ma tête mais j´ai choisi de rester confiante. Et puis je pensais à cette parole de la Bible : « Tout ce qui est né de Dieu
triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c´est notre foi ». J´ai alors décidé de croire que mon bébé allait vivre. Pendant les quatre semaines qui ont suivi, j´ai puisé mes forces dans la lecture de la Bible et proclamé que mon col de l´utérus s´était refermé. Au septième mois, j´ai
donné naissance à Samuel. Il pesait 1 kilo et 80 grammes mais il s´est battu pour vivre. C´est un vrai champion et pour nous, une joie et un cadeau
du ciel !

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles – Septembre à Novembre 2008

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