L'article
«La Bible, un livre à vivre!»
15.11.18 - Pour Fatima Oujibou, la foi chrétienne ne se conçoit pas autrement qu’en action! Epouse de Saïd Oujibou, médiateur socio-religieux officiant aussi comme pasteur, mère de deux enfants, co-animatrice de l’émission télévisée MaCasbah.net, auteure du livre (éd. de Paris), la Franco-Algérienne s’implique aussi pour les migrants et les femmes. Entretien.
Venir en aide aux réfugiés, c’était un appel pour vous?
C’est en 2015 que j’ai commencé à aller à la rencontre des réfugiés du camp de Grande Synthe, dans le nord de la France. Ce n’était pas forcément mon appel : j’avais un institut de beauté pour les femmes et j’aurais pu en rester là. Mais j’ai été sensibilisée par cette vague d’immigration. Peut-être parce que cela faisait écho à mon histoire : mon père est arrivé en France pendant la guerre d’indépendance en Algérie.
Concrètement, quelle aide avez-vous pu leur apporter?
De la nourriture, des habits, et des chaussures... Les migrants vivaient dans la boue. Plus tard, j’ai commencé un travail parmi les jeunes Afghans qui vivaient dans des parcs ou sous les ponts à Paris. Ils sont devenus mes amis. Beaucoup m’appellent «maman» aujourd’hui. Pour les aider, on se relayait avec d’autres bénévoles. J’ai tellement entendu d’histoires difficiles que j’ai mis sur pied le programme d’intégration «Renaissance». Jusqu’à quatre-vingt personnes l’ont suivi.
En quoi consistait-il?
L’Alliance biblique française a mis ses locaux à disposition et a fourni des repas. Une fois par semaine, on mangeait avec les migrants, les conseillait et les accompagnait dans leur intégration. Il s’agissait de les aider à comprendre notre culture, à trouver des cours de français, à faire leurs démarches administratives. Un psychothérapeute est venu parler des relations hommes-femmes. Nous leur avons expliqué les fêtes chrétiennes et les avons initiés à certaines telles que Noël et Pâques. On a aussi parlé de l’islam de France.
(...)C’est en 2015 que j’ai commencé à aller à la rencontre des réfugiés du camp de Grande Synthe, dans le nord de la France. Ce n’était pas forcément mon appel : j’avais un institut de beauté pour les femmes et j’aurais pu en rester là. Mais j’ai été sensibilisée par cette vague d’immigration. Peut-être parce que cela faisait écho à mon histoire : mon père est arrivé en France pendant la guerre d’indépendance en Algérie.
Concrètement, quelle aide avez-vous pu leur apporter?
De la nourriture, des habits, et des chaussures... Les migrants vivaient dans la boue. Plus tard, j’ai commencé un travail parmi les jeunes Afghans qui vivaient dans des parcs ou sous les ponts à Paris. Ils sont devenus mes amis. Beaucoup m’appellent «maman» aujourd’hui. Pour les aider, on se relayait avec d’autres bénévoles. J’ai tellement entendu d’histoires difficiles que j’ai mis sur pied le programme d’intégration «Renaissance». Jusqu’à quatre-vingt personnes l’ont suivi.
En quoi consistait-il?
L’Alliance biblique française a mis ses locaux à disposition et a fourni des repas. Une fois par semaine, on mangeait avec les migrants, les conseillait et les accompagnait dans leur intégration. Il s’agissait de les aider à comprendre notre culture, à trouver des cours de français, à faire leurs démarches administratives. Un psychothérapeute est venu parler des relations hommes-femmes. Nous leur avons expliqué les fêtes chrétiennes et les avons initiés à certaines telles que Noël et Pâques. On a aussi parlé de l’islam de France.
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Illustration/Photo: © DREn savoir plus
Quel est votre verset biblique préféré ?«Voici le genre de jeûne que je préconise : détacher les chaînes dues à la méchanceté, dénouer les liens de l’esclavage, renvoyer libres ceux qu’on maltraite. Alors ta lumière jaillira comme l’aurore et ta restauration progressera rapidement, ta justice marchera devant toi et la gloire de l’Eternel sera ton arrière-garde» (Es.
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