En écoutant les informations à la radio, l’auditrice attentive conviendra que le mot «stable» est omniprésent, dans des domaines aussi variés que la météo, la bourse, ou l’état de santé d’un blessé. Mais cette «stabilité», si elle nous réjouit, n’est en fait que provisoire. Car tout le monde sait que, d’une façon ou d’une autre, un changement devra s’opérer, jusqu’à ce qu’un niveau plus grand de stabilité soit atteint.

Pour moi, le mot «stable» oriente mes pensées dans une toute autre direction, vers celui chez qui il n’y a «ni changement, ni ombre de variation». La Bible fourmille de témoignages de la fidélité de Dieu. Le soleil est en place depuis la fondation du monde, les planètes suivent leur chemin et n’en dévient pas.

Et moi, petite terrienne façonnée par Dieu, que deviens-je dans le grand plan divin? Ma vie quotidienne est pleine d’imprévus, je ne peux rien planifier. Or, je n’aime pas les changements et parfois cela m’arrangerait d’avoir moins de fluctuations dans les événements de ma vie. Mais mon cœur reste ferme. Je n’ai pas besoin de craindre les mauvaises nouvelles, car ma confiance est en Dieu. Puisqu’il est constant et qu’il reste le maître de toutes choses, mon monde ne s’écroulera pas.

Grâce à la fidélité de Dieu, je peux dire avec le psalmiste: «Mon cœur est ferme, ô Dieu! Je chanterai, je jouerai des psaumes» (Ps. 108, 2).

Geneviève Radloff

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 2-11 – Juin – Août

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