J’apprends à être reconnaissante
«Comment on dit?». Que de fois doit-on répéter à nos enfants le mot magique. La reconnaissance n’est pas naturelle au coeur humain.
Merci à l’ancienne
Dans l’ancien testament, Dieu instruit son peuple à lui offrir un sacrifice de reconnaissance. Ce sacrifice faisait partie de ceux dits «volontaires». Si des instructions précises sont données concernant la façon de procéder, chacun était libre d’offrir sa reconnaissance (ou louange) à Dieu aussi souvent qu’il le souhaitait.
Dans une culture où l’on vivait entouré de bêtes que l’on élevait et tuait pour sa survie, la notion d’offrir un animal en sacrifice ne choquait personne. mais dans otre société sophistiquée voire aseptisée, cette pratique semblerait barbare.
comment comprendre ce que Dieu attend de nous aujourd’hui?
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«En sacrifice à dieu, offre donc ta reconnaissance!» (Ps. 50,14)
La reconnaissance envers Dieu pour ce qu’il est et ce qu’il fait pour nous produit en nous l’obéissance et le désir de toujours chercher sa volonté. Et l’obéissance produit par la suite la générosité. C’est un principe biblique que «celui qui sème avec parcimonie moissonnera peu, mais celui qui sème avec largesse moissonnera largement». Dans les Proverbes, on lit: «celui qui fait grâce au pauvre prête au Seigneur, qui lui rendra ce qui lui est dû». nous ne pourrons jamais donner plus que Dieu.
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«Imitez donc dieu, comme des enfants bien-aimés et vivez dans l’amour, tout comme le Christ aussi nous a aimés et s’est livré lui-même à dieu pour nous en
offrande et en sacrifice, comme un parfum de bonne odeur» (éph. 5,2)
Pensez aux bonnes odeurs que vous connaissez.
Peut-être l’orange mélangée à la cannelle, ou une
forêt de sapins en plein été. ces odeurs nous rappellent
de bons souvenirs comme noël ou une
promenade rafraîchissante. Elles nous attirent
vers quelque chose d’agréable, contrairement aux
mauvaises odeurs qui repoussent. nous devons
être un parfum de bonne odeur pour ceux qui nous
entourent, pour les attirer, leur donner envie de
connaître notre Dieu.
«Il s’est donné lui-même pour nous, afin de nous libérer de tout mal et de purifier un peuple qui soit son bien propre et qui se passionne pour les belles oeuvres» (Tim. 2,14)
un peuple reconnaissant, obéissant, qui sent bon
ne peut pas rester les bras croisés à ne rien faire; il
doit déborder, être «passionné pour les belles oeuvres
». quelles sont ces oeuvres? nous nous devons
premièrement à notre Dieu, d’être disponibles et
à l’écoute de sa volonté pour nous. alors seulement
pourrons-nous le servir et servir les autres.
nous avons été créées en Jésus-christ pour des
«oeuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance».
La louange est requise de tout le monde, mais ne
nous arrêtons pas là. ne nous lassons pas de faire
le bien. que notre reconnaissance envers Dieu
soit manifeste dans tout ce que nous faisons.
Souvent, les offrandes de reconnaissance s’accompagnaient
d’une fête. L’aspect religieux dominant
est celui d’une communion joyeuse, dont de nombreux
Psaumes font écho. on mange, on boit, on
chante et on se réjouit devant le Seigneur. Seraitce
peut-être une piste pour nous aujourd’hui, que
nous sortions notre reconnaissance du placard,
pour nous réjouir devant le Seigneur en présence
de son peuple?
