Skip to content

Êtes-vous «bonnes résolutions»?

Deux rédactrices de Spirituelles se positionnent et argumentent
Natacha Horton

Oui
En prenant une bonne résolution, je relève un défi. Cela me stimule. La vie serait monotone sans nouveau but à atteindre! On le sait, l’existence est jalonnée d’étapes. Les bonnes résolutions nous permettent de marquer d’une pierre blanche le cap à franchir. A chaque Jour de l’an, cela me fait du bien de me dire que je me donne une nouvelle chance de recommencer ou de m’améliorer. J’ai le sentiment de laisser derrière moi les échecs de l’année écoulée.
Et puis, une bonne résolution n’est pas forcément irréaliste. Surtout si, comme moi, vous décidez d’arrêter de mettre du sucre dans votre thé au lieu d’entreprendre un régime draconien! Prenons des décisions qui sont à notre portée.
Et si la première de nos bonnes résolutions était de tenir nos résolutions pour l’année?
Rebecca Piaget

Non
un nouvel an pas si lointain, je faisais le bilan: pas terrible. Mes pantalons me serrent; happée par le stress de fin d’année, je n’ai pas beaucoup consacré de temps à Dieu. 1er janvier, l’heure des bonnes résolutions: une demi-heure par jour de recueillement, un programme de remise en forme. Les premiers jours, je m’y tiens, motivée. Les semaines passent, je grignote de nouveau entre les repas. Et deux mois plus tard, la routine a repris le dessus; je ne suis décidemment pas
Superwoman. Les bonnes résolutions se prennent sous le coup de l’émotion et
font sourire ou se sentir coupable quelques mois plus tard lorsqu’on retombe sur sa liste d’objectifs. Voilà ma seule et unique bonne résolution: je ne décide plus rien un 1er janvier. Je préfère de bonnes décisions ponctuelles et réalistes!
Natacha Horton

Publicité

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles – Décembre 2008 à Février 2009

Thèmes liés:
Une femme vient de sortir de sa voiture. Elle est au téléphone d'une main et porte son bébé sur le bras.

«Fais plaisir et tais-toi!»

«Dépêche-toi, sois forte, fais plaisir!» Tout autant de messages contraignants (ce qu'on appelle les «drivers») auxquels nous nous astreignons sans le savoir. Clés pour casser le cercle vicieux.

Publicité