Que ferez-vous sur le terrain?
Mon travail comprendra trois axes. Tout d’abord, je dirigerai quatre personnes, avec lesquelles nous assurerons la promotion d’une bonne hygiène de l’eau et préparerons les villageois à l’arrivée des cyclones, tout cela dans le but d’en restreindre les effets négatifs (maladies, destructions, mort, etc.). J’aurai également pour mission de photographier ce qui se passe sur le terrain et d’interviewer les bénéficiaires des actions de Medair, pour permettre au bureau suisse de trouver des fonds pour les différents projets. Et finalement, j’assurerai le lien entre les bénéficiaires et les employés de l’ONG avec comme objectif de répondre aux besoins des habitants de la région.

Pourquoi avoir choisi Medair?
Si j’ai choisi cette ONG, c’est au moins pour trois raisons : elle a des valeurs chrétiennes; elle intervient financièrement, de sorte que je n’ai pas à demander de l’aide à mon entourage; elle me permet d’être directement dans le feu de l’action, sans que j’aie besoin de mois de préparation. De plus, les travaux proposés correspondent à mes compétences professionnelles. Je me réjouis de pouvoir aider concrètement mon prochain à avoir une meilleure situation de vie au quotidien.

A quelques jours du départ, quelles sont vos principales appréhensions?
Les personnes de l’équipe dont j’assurerai la responsabilité connaissent leur travail mieux que moi. Le défi sera de bien m’intégrer dans cette équipe, de respecter leurs connaissances, idées et opinions, tout en faisant valoir mon rôle de manager. Un autre défi sera de travailler avec une équipe multiculturelle, les habitudes et coutumes pouvant beaucoup varier. Ma dernière appréhension est de pouvoir m’adapter à un climat chaud et très humide, avec dix mois de saison des pluies. 

SpirituElles vous proposera des nouvelles d’Aurélie, de son travail et de ses défis dans chaque édition.

Par Rebecca Reymond

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 4-11 Décembre – Février

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