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En attendant de me retrouver au Ciel

La chronique de Geneviève Radloff

L’un de mes plus grands plaisirs lorsque je voyage, c’est de flâner dans les rues d’un village ou d’une petite ville. J’aime imaginer comment vivent les gens derrière les portes fermées. Je suis particulièrement ravie lorsque je découvre une porte qui donne sur une cour intérieure, ombragée ou non, qu’il faut traverser avant d’arriver à la porte close de la maison. Cette cour laisse entrevoir, parfois, quel genre de maison se cache derrière la porte fermée: simple, désordonnée, splendide…

La vie terrestre ressemble parfois à une cour intérieure. Ici, Jésus m’accompagne en permanence et m’accorde une «audience» à tout moment. Mais au ciel, je le verrai face à face! Les grands rassemblements de chrétiens nous offrent de belles occasions de louer le Seigneur ensemble par la musique. Mais tout cela n’est pas comparable aux chœurs des anges là-haut qui chantent les louanges de Jésus assis sur son trône! Je reste ébahie devant le dôme étoilé d’une nuit claire, mais au-delà se trouve une ville d’or pur dont les fondements sont ornés de pierres précieuses!
Je suis heureuse de me trouver déjà dans la cour intérieure du ciel. Mais je me réjouis encore plus de voir ce qui est derrière la porte!

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SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3/15 – Septembre-Novembre 2015

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