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Elles témoignent de leur foi par la créativité

© Alliance Presse
Elles croient en Dieu et transmettent sa pensée au travers des dons qu'elles ont reçu. Portraits
Sandrine Roulet

Gwyne, peintre
«Mes toiles parlent de l’amour de Dieu»

Au cimetière du Père-Lachaise, Gwyne voit des jeunes recueillis autour de la tombe de Jim Morrison. Frappée par cette scène, elle prend une photo. Cette image va inspirer son premier tableau : «Jésus et les deux aveugles de Jéricho», revu dans un style contemporain. «Jésus est en couleur, bel et bien vivant, au contraire de celui que beaucoup adulent encore dans ce cimetière», commente l’artiste, femme de pasteur de cinquante-cinq ans. Depuis, elle peint des tableaux qui témoignent de sa foi.
Gwyne est venue à la foi pendant ses études de beaux-arts aux Etats-Unis. Elle commence à peindre à la naissance de son troisième enfant. Elle ne souhaite pas faire commerce de son œuvre, qu’elle considère comme un tout, un seul message. Elle a par contre exposé ses toiles à plusieurs reprises et souhaite partager de vive voix une part de vécu douloureux qui y transparaît. Au printemps 2010, ce sera au centre Crêt-Bérard, à Puidoux (Suisse). «Mon désir est de témoigner de la puissance de l’amour de Dieu, de la manière dont il m’a sauvée. C’est ce qui me tient le plus à cœur !», confie l’Américaine.
Natacha Horton

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Carine, danseuse
«La danse représente la liberté trouvée»

Aussi loin que remontent ses souvenirs, Carine aime danser. Pourtant, il a fallu que Dieu croise son chemin, vers l’âge de trente-trois ans, pour qu’elle fasse de sa passion de toujours un moyen de témoignage. Aujourd’hui, lorsqu’elle danse, Carine se sent pleinement heureuse et en profonde relation avec Dieu. Au fil des ans, elle a pu constater que la danse est un langage puissant pour parler de l’amour de Dieu et de la liberté qu’on trouve en lui. Ainsi, en parallèle à ses activités d’enseignante de danse, elle se produit dans différents contextes : cultes, mariages, dans des homes et dernièrement devant un public de personnes sourdes. Et l’impact est réel : dans le public, des personnes sont touchées jusqu’aux larmes, comprennent mieux une vérité de l’Evangile ou vivent une guérison intérieure. Aujourd’hui, sa prière, c’est que Dieu l’envoie encore davantage vers ceux qui ne le connaissent pas.
Rébecca Reymond

Martina, mime
«On retient mieux lorsque l’on voit»

«Je me suis crue emportée au ciel» : parole d’une spectatrice émue sans être elle-même croyante. Cette appréciation, reçue à l’issue d’un spectacle, est l’un des meilleurs souvenirs de Martina. Depuis 1994, cette Allemande expose sa foi par le biais du mime dans le cadre de l’association Innovo France. Elle se produit avec son mari Farid ou une troupe d’artistes dans des salles des fêtes, des mariages, des conférences, en plein air ou même lors du Téléthon. «J’aimerais témoigner que Dieu veut être proche de nous, qu’il veut se manifester dans nos vies au quotidien». Pour la quadragénaire, le mime est un bon moyen pour passer ce message : «Nous vivons dans un monde de l’audio-visuel : il est prouvé que l’on retient mieux lorsqu’on voit une scène que lorsqu’on entend un message». Les spectateurs apprécient le professionnalisme des artistes mais sont surtout interpellés par leur attitude. Pari gagné pour Martina !
Sandrine Roulet

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