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Elles portent du fruit

© Alliance Presse
Trois femmes témoignent de la manière dont Dieu les utilise pour porter du fruit autour d'elles. Cet article fait partie de notre dossier, dont les autres textes sont aussi à consulter sur ce site.
Marlène Baumann

Elle nourrit 10 000 enfants par jour
«Le fait de porter du fruit découle de l’intimité». Heidi Baker connaît son sujet. La cinquantenaire a fondé l’organisation missionnaire IRIS avec son époux Rolland en 1980. Aujourd’hui, l’organisation est présente dans plus de quinze nations, dont le Brésil, l’Inde, le Malawi, le Soudan, le Népal ou encore Madagascar. 7000 Eglises ont vu le jour sous son impulsion et, par son intermédiaire, plus de 10 000 enfants sont nourris chaque jour. Mais plus que des chiffres, l’œuvre de Heidi Baker est une œuvre du cœur.
Lorsqu’ils arrivent au Mozambique, les Baker se voient confier un orphelinat avec 80 enfants. Trois ans plus tard, 300 enfants l’appellent « Mama ». Chassés, menacés, Heidi et Rolland Baker persévèrent dans leur mission. Les miracles expérimentés dépassent tout ce que l’on voit en Occident : aveugles qui recouvrent la vue, paralytiques qui marchent, nourriture multipliée. Heidi puise ses ressources dans l’amour de Dieu. «Votre œil ne fonctionne pas? Dieu a tout ce qu’il faut en réserve pour vous! Il s’agit de demander à notre Papa ce dont on a besoin», partage-t-elle en toute simplicité lors de conférences. Sa vie porte du fruit, parce qu’elle l’a abandonnée à Dieu: «Je considère toutes choses comme une perte en comparaison de la joie que j’éprouve à connaître mon Seigneur Jésus-Christ», dit-elle fréquemment.

Natacha Horton

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Elle sème de petites graines par le chant
Christine Reymond (photo): son nom, son visage ou sa voix vous disent sûrement quelque chose. Passionnée par les médias, cette dynamique quadra anime des émissions pour Radio Réveil et présente aussi l’émission Ma foi c’est comme ça  sur la chaîne régionale romande Canal Alpha. Mais dès son adolescence, c’est par le chant que Christine se met au service de Dieu. Aujourd’hui, son mari et elle forment le groupe Aslane, dont ils composent paroles et musiques.
Si Christine n’a pas pu donner physiquement le jour à un petit être humain, elle essaie de transmettre la vie autour d’elle: «Je veux écrire des chansons qui donnent du sens, de l’espérance et de l’humour. Dans mon travail d’animatrice, je pense semer de petites graines et être féconde de cette manière-là. Du moins, je l’espère». Pour Christine, porter du fruit, c’est avant tout se rendre disponible pour Dieu: «Quand je chante, que je m’investis dans mon travail, que je donne de mon temps ou que j’offre mon attention à quelqu’un en y allant à fond, c’est alors qu’il se passe quelque chose.»

Elle raconte comment, récemment, elle a pu encourager trois adolescentes qui lui partageaient leurs rêves d’avenir: «Cet échange n’a pas duré longtemps, mais j’ai eu le sentiment d’être un sujet d’encouragement pour elles, parce que j’ai pris le temps de les écouter attentivement et de leur souhaiter le meilleur. Des gens l’ont fait pour moi et je m’en souviens encore des années après.»

Sandrine Roulet

Sœur à Saint-Loup, elle porte du fruit par l’écoute

Educatrice de la petite enfance, passionnée par son travail et par les enfants, elle se voyait fonder une famille. Mais quand elle a reçu une vocation à consacrer sa vie à Dieu, elle a su que cet appel comprenait le célibat et l’engagement dans une communauté. Pierrette est devenue novice, puis diaconesse dans la communauté de Saint-Loup. Quadragénaire dynamique, épanouie et pleine d’humour, elle s’émerveille de voir les fruits que Dieu fait pousser.
C’est d’abord dans la paroisse de Bulle qu’elle a vécu des moments privilégiés avec des enfants et des jeunes. Pour elle, porter du fruit c’est «accompagner pour un bout de chemin dans une découverte ou redécouverte de Dieu et de sa Parole, par l’écoute, le partage, la prière ou même le silence, pour que la vie puisse s’épanouir». Elle s’est mise à l’écoute de leurs interrogations, préoccupations et situations. A son sens, «il est primordial que l’autre, petit ou grand, découvre sa propre valeur aux yeux de Dieu, et cela passe par le regard que nous portons sur lui.»
Désormais à l’accueil de la communauté de Saint-Loup, elle s’appuie sur le message de Jésus, qui désire être en relation avec chacun des enfants de son Père. Son désir, c’est que «nous puissions tous avoir un espace d’accueil dans nos vies, dans nos cœurs et dans notre temps si compté, afin que d’autres puissent y trouver un instant de repos pour continuer la route». Elle témoigne de son émerveillement à voir quelqu’un s’ouvrir à l’amour de Dieu, à sa consolation, à son pardon et à la réconciliation.

Marlène Baumann

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3-11 Septembre – Novembre

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