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Elle prie de manière spécifique pour…

© Alliance Presse
Trois portraits de femmes qui prient.

… tous les gens qu’elle côtoie

Quinquagénaire dynamique et enthousiaste, Claire-Lise aime prier: «Je prie tout au long de la journée», dit cette enseignante pour qui la prière est «naturelle et normale». Quand elle croise quelqu’un dans la rue ou qu’elle rencontre une personne qui n’est pas au mieux de sa forme, un réflexe: la prière. Ses enfants, qui l’entendent parler à haute voix dans sa cuisine, lui demandent parfois: «Mais avec qui parles-tu?». Et Claire-Lise de répondre: «Je prie.»

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Que Dieu vienne habiter dans sa classe
Elle prie pour son mari et son travail, pour les amis, pour les gens de l’Eglise, pour ses proches. Elle invite Dieu à «habiter» dans sa salle de classe et lui demande son aide. Bien qu’elle ait pris l’habitude de se décharger des soucis en priant, elle veille à ne pas intercéder pour des sujets trop «lourds» le soir, qui pourraient perturber son sommeil.
Claire-Lise aime Dieu et les gens. Elle prend aussi le temps de se mettre l’écart, en dehors de son environnement habituel, pour écouter Dieu… Si l’on discute avec elle, on n’a qu’une envie: redécouvrir la fraîcheur d’une prière vécue naturellement au quotidien. (MB)

… ses enfants et l’école

Depuis six ans, Carla est impliquée dans le mouvement de prière Mères en contact. Même quand elle n’était pas encore maman, le désir de prier avec d’autres femmes était déjà présent chez elle, mais il s’est concrétisé lorsque sa fille aînée a commencé l’école: «Une autre chrétienne m’a parlé de Mères en contact. Je l’ai pris comme un cadeau de Dieu, l’appel se concrétisait», raconte la joviale quadra, assistante dentaire à mi-temps. «Cela m’a rassurée, car l’école était une nouvelle étape pour mon enfant. Impliquer Dieu dans ce domaine me paraissait important.»

Des exaucements quotidiens
Toutes les deux semaines, ces mères du quartier prient pour leurs enfants, leur scolarité et leurs défis, sans oublier l’école et le corps enseignant. Elles constatent avec reconnaissance l’intervention de Dieu dans ces domaines: une enseignante découragée qui retrouve la motivation, un enfant qui réussit son année malgré le pronostic négatif des enseignants, une ado juste baptisée qui se fait des amis chrétiens dans son collège, des enfants au sommeil pertubé qui retrouvent le repos, etc. Par ailleurs, Carla a découvert une nouvelle façon d’entrer dans la présence de Dieu au travers des étapes de prière proposées par Mères en contact: la louange, puis la confession, ensuite la reconnaissance, enfin l’intercession. (SR)

… les chrétiens persécutés

Le groupe de personnes pour lequel Marie-José prie le plus? Les chrétiens qui, dans le monde, sont persécutés pour leur foi. La retraitée de soixante-six ans explique sa démarche: «Dieu me l’a inspirée quand je lui ai demandé comment lui être utile, puis lorsque j’ai réalisé concrètement ce que signifie la persécution». Elle le fait chaque jour toute seule, mais aussi deux fois par semaine avec un groupe de personnes qui ont le même sujet à cœur. «Je passe entre deux à trois heures par semaine à prier pour les persécutés, parfois plus si je dois en parler autour de moi», détaille-t-elle.

«Leur joie surpasse toute imagination»
C’est que, depuis 2003, Marie-José s’implique aussi bénévolement dans Portes Ouvertes, une ONG de soutien aux chrétiens persécutés. De par ce travail, elle a pu se rendre plusieurs fois dans des pays fermés au christianisme et y rencontrer des chrétiennes qui souffraient pour leur foi: «Ce sont des personnes rayonnantes lorsqu’elles parlent de leur Sauveur, elles ont une joie et une paix qui surpassent toute imagination. Elles ne m’ont jamais demandé de prier pour que la persécution s’arrête», relate-t-elle. La dynamique retraitée est toutefois encouragée lorsqu’elle entend des nouvelles positives «du front», par exemple le récit d’un chrétien libéré de prison ou d’un autre qui choisit de rester fidèle malgré les circonstances. (SR)

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