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Dossier: Je veux voir la vie du bon côté

© Alliance Presse
Notre cerveau n’est pas bien grand, et pourtant, il abrite une part de nous-mêmes qui a la capacité de nous réjouir, de nous faire rêver, mais aussi de nous envahir ou de nous décourager : nos pensées. Savoir les gérer s’apprend et c’est d’une importance capitale, car de nos pensées découlent nos actions. Un dossier pour maîtriser nos pensées, y compris (et surtout) dans les domaines où nous sommes particulièrement vulnérables

«Elle ne m’a que vaguement salué. Qu’est-ce qui se passe, est-ce qu’elle m’en veut ?». «Dieu va-t-il vraiment guérir ?». «Ras-le-bol de cette journée. Je suis crevée, je ne vais pas y arriver». Quantité de pensées négatives peuvent nous envahir. Est-il possible de maîtriser le tumulte de ces multiples réflexions et de les canaliser en quelque chose de positif et constructif ?

Nous sommes ce que nous pensons
«Un individu est comme les pensées de son âme» (Prov. 3,7). Dans son ouvrage Le champ de bataille de la pensée, Joyce Meyer, auteur à succès anglo-saxonne, souligne la primordialité des pensées et le soin à y porter : «Les pensées sont puissantes et, selon l’auteur du livre des Proverbes, elles sont créatrices. Si nos pensées ont un effet sur ce que nous devenons, alors notre priorité est d’en avoir de bonnes». Ai-je envie d’être une femme remplie de crainte, une personne prompte au jugement? Ou alors serai-je remplie des pensées du Christ, édifiantes et porteuses de vie? Dieu veut nous aider à maîtriser nos pensées. A la clé, une vie d’où découlent davantage de confiance et de paix.

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Penser à nos pensées
Joyce Meyer a compris un principe essentiel : nous sommes invitées à « penser à nos pensées », à réfléchir à quoi elles ressemblent. C’est une démarche qui porte du fruit. «Si je reconnais certaines pensées, je les maîtrise mieux», confirme Marie-Christine, une enseignante quadragénaire. Voilà une responsabilité, mais qui aura des conséquences sur notre quotidien.

Aligner nos pensées sur celles de Dieu
Avoir de bonnes pensées, voilà tout un programme ! Mais comment y arriver ? La Bible nous invite à «renouveler notre intelligence», c’est-à-dire à se laisser remplir par la pensée du Christ, à voir comme il voit, à entendre ce qu’il nous dit et à penser comme lui-même pense. Laeticia, étudiante, l’a compris : «Plus je passe de temps seule avec Dieu à l’écouter et à lui parler, plus mes pensées s’alignent tout naturellement sur ses pensées. Du coup, je ne lutte plus avec des pensées négatives sur moi-même, sur les autres ou sur ma vie en général». Voici donc la première clé pour mettre cela en pratique : passer du temps avec Dieu pour le laisser transformer nos pensées. Le Saint-Esprit, qui habite en nous, nous insufflera des pensées souvent différentes, remplies de vérité, et qui remplaceront les «anciennes» pensées.

S’approprier les promesses
La Bible nous apprend ce à quoi nous devons penser, souligne Joyce Meyer. On reçoit de la Parole ce que l’on est prêt à y investir. Rébecca, 22 ans, met cela en pratique : «Lorsque je me bats contre des pensées négatives, j’en répète des positives, même à haute voix. Je lis les promesses que je trouve dans la Bible et me les approprie.»

Penser en accord avec le plan de Dieu
Nous sommes malades ou découragées, nous perdons patience avec nos enfants, nous sommes en colère contre notre patron ? Dieu nous invite à découvrir des pensées alternatives à celles qui nous viennent naturellement, à découvrir les promesses contenues dans sa Parole. «Cela ne veut pas dire que, par une simple pensée, nous allons obtenir tout ce que nous désirons», nuance Joyce Meyer. «Même si Dieu a un plan parfait pour chacun, nous ne pouvons pas le diriger en utilisant nos pensées et nos paroles. Toutefois, il nous faut penser et parler en accord avec son plan.»

Choisir d’être positive en tout temps
La seconde clé, tout aussi essentielle, est de l’ordre de notre volonté. Joyce Meyer nous encourage à être volontairement positives, quelles que soient les circonstances de notre vie. Un esprit positif engendre une vie productive alors qu’un esprit négatif conduit à une vie stérile. «C’est un choix quotidien», témoigne Marie-Christine. Cette enseignante raconte comment elle cultive une attitude de reconnaissance et de louange. Cela garde son cœur; or, «c’est du cœur que viennent les sources de la vie». Joyce Meyer a compris cela : «J’ai appris (avec peine) que si je devenais grognon et refusais de remercier, je perdrais ma joie et risquerais de la sacrifier à l’esprit de plainte.»

Aucune excuse pour justifier des pensées négatives
Notre humeur et nos pensées ne devraient pas dépendre de nos circonstances, sur lesquelles nous n’avons pas prise. Il nous arrive hélas souvent de les laisser avoir des conséquences sur notre être intérieur. «Nous avons tendance à justifier de mauvais comportements, à permettre au passé et à l’éducation d’influencer de façon négative le reste de notre vie. Notre passé peut expliquer la raison de nos souffrances, mais nous ne devons pas en faire une excuse pour rester asservis. Nous n’avons aucune excuse, car Jésus est toujours prêt à tenir sa promesse de libérer les captifs», exhorte Joyce Meyer.
Nous pouvons appliquer ce principe à des réalités bien plus simples du quotidien. Quelqu’un nous dépasse dans la file d’attente à la banque? Nous pouvons choisir de nous laisser remplir d’aigreur, ou alors de laisser couler, non parce que cela est agréable, mais simplement parce que cela ne vaut pas la peine de nous laisser enlever notre joie pour cela! Nos enfants nous ont réveillées toute la nuit? En voilà une bonne excuse pour être de mauvaise humeur toute la journée ! Mais allons-nous nous laisser voler cette journée et les potentiels bons moments qu’elle contient? Les pensées sont capitales.

Un atout vital
Etre négatif est tout autant un choix qu’être positif. C’est choisir quelles pensées vont nous habiter et donc guider nos actions. Cela nous semble-t-il hors de portée ? Nous serions étonnées de voir ce que Dieu peut insuffler en nous si nous choisissons de «penser à nos pensées» et de le laisser les renouveler. Cela demandera peut-être de la persévérance. Mais, comme le dit Joyce Meyer, «des pensées renouvelées, selon celles de Dieu, sont un atout vital pour une vie chrétienne réussie».

Natacha Horton

Cet article fait partie de notre dossier en quatre parties.

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 4-11 Décembre – Février

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