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Dossier, 3ème partie: Quatre domaines où nous sommes vulnérables

La bataille pour des pensées positives et saines fait rage dans plusieurs secteurs de notre vie. Voici quatre domaines où le combat est particulièrement difficile
Natacha Horton

1. «Que va-t-il arriver ?» : l ’inquiétude
Nous sommes parfois sujettes à l’inquiétude, voire à l’anxiété. Nous avons peur qu’il arrive quelque chose à ceux que nous aimons, peur de perdre notre travail. Nous craignons qu’une maladie empire. Et même des «détails» peuvent nous pourrir la vie, comme l’inquiétude face à l’inconnu, une quantité de petites choses à faire dans une journée bien remplie, etc. Sans parler des pensées que l’on rumine sur des rencontres ou événements passés que nous croyons avoir mal gérés.
«Chaque croyant a le privilège de pouvoir refuser le souci et l’inquiétude», rappelle très justement Joyce Meyer. «La paix ne peut être communiquée de l’extérieur; c’est un fruit de l’Esprit, et le fruit émane directement du cep. Dieu sait ce dont nous avons besoin avant que nous ne le demandions. Si nous lui faisons simplement connaître nos besoins, il nous exaucera en son temps parfait. L’inquiétude ne nous aide en rien. En fait, elle fait obstacle à notre progression. Celui qui s’inquiète s’imagine qu’il peut résoudre son problème d’une façon ou d’une autre. Quand on s’inquiète, les pensées tournent à toute allure, en quête de solutions. L’orgueilleux est sûr de lui, alors que celui qui est humble est sûr de Dieu. L’orgueilleux s’inquiète; l’humble attend.»

2. «Je ne vaux pas grand chose» : l ’auto-dénigrement
«Je suis convaincue que 85% de nos problèmes découlent de l’opinion que nous avons de nous-mêmes», avance Joyce Meyer. Beaucoup ont des pensées très négatives à propos d’elles-mêmes. Notre physique ne convient pas, nous n’avons pas suffisamment de talent, nous ne sommes pas intéressantes, etc. Pour Geneviève Wirth, psychologue, c’est en effet un combat fréquent dans les pensées des femmes qu’elle suit : «Elles pensent qu’elles ne valent rien si elles ne sont pas approuvées, et elles font tout pour gagner l’amour des autres». Le remède à ces pensées d’auto-flagellation passe par une prise de conscience que Dieu nous aime inconditionnellement; retrouver confiance en nous prend du temps. «L’amour de Dieu doit être une puissance dans nos vies, pour nous permettre de triompher des situations les plus difficiles», dit Joyce Meyer.

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3. «Pourquoi ci, pourquoi ça ?» : le raisonnement
La plupart des gens aiment comprendre le pourquoi du comment. Mais ce fonctionnement peut devenir un obstacle si nous essayons de toujours tout comprendre et de tout contrôler. Joyce Meyer considère que le raisonnement peut être dangereux, en particulier parce qu’il peut amener à donner un sens erroné à tel ou tel fait. Dieu n’a pas non plus prévu que nous devrions tout comprendre pour le suivre : «Il arrive que, pour éprouver notre foi, Dieu laisse de grands points d’interrogation dans nos vies. Il est difficile, pour des êtres humains, de renoncer au raisonnement et de faire confiance à Dieu, mais une fois le pas franchi, les pensées s’apaisent». Le défi est de taille : se satisfaire de connaître celui qui sait tout, sans nous-mêmes tout savoir.

4. «Oh, celle-ci, elle est vraiment…» : la critique
On traite parfois les femmes de commères… Notre attrait pour les conversations est une bonne chose, mais il est vrai que cela peut nous conduire à la critique, au jugement de l’autre. Le processus est souvent le même : nous nous construisons une opinion que nous estimons légitime sur quelqu’un ou sur une situation; mais, à force d’être ressassée, elle se transforme en jugement.
Joyce Meyer place la barre très haut dans ce domaine, mais l’enjeu est grand : «Juger, critiquer et faire preuve de trop de rigueur sont trois moyens assurés de détruire les relations», affirme-t-elle. Elle assure qu’il est possible de s’épargner bien des problèmes par le simple fait de se dire que certaines choses ne nous regardent pas. Et si nous avons le sentiment que Dieu nous révèle quelque chose sur quelqu’un ? «Le véritable discernement engendre la prière, pas les commérages.»

Natacha Horton

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 4-11 Décembre – Février

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