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Ces hérédités qui nous pourrissent la vie

Pour la sociothérapeute Béatrice Beauverd, l'étude du génogramme montre que nous pouvons hériter d'un traumatisme psychique, d'une infection spirituelle ou d'une malédiction occulte. Mais il est possible de briser ces liens héréditaires, par la grâce de Jésus-Christ. Cet article fait partie de notre dossier, dont les autres articles sont également à consulter sur notre site.

«Ma fille de 6 ans est en train de mourir! Priez!». C’est un appel téléphonique en pleine nuit qui m’a alertée. L’enfant était à l’hôpital et les médecins ne donnaient pas d’espoir à la maman bouleversée. Une chaîne de prières a été mise en place par la maman. Au matin, la fillette a ouvert les yeux et a demandé: «Maman, chante-moi un chant». Elle était sauvée!

Sur le génogramme, c’est-à-dire l’arbre généalogique de l’histoire d’une famille, il arrive que certains événements se répètent.

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–CREDIT–

Dans le cas de la famille de cette petite fille, nous avons observé à chaque génération le décès d’une fillette à l’âge de six ans: l’une est morte par noyade et une autre d’une maladie. Nous avions affaire à un héritage. Dans cette histoire, un ancêtre avait fait fortune après avoir conclu un pacte avec le diable. Et les conséquences sont encore visibles aujourd’hui! Nous ne sommes pas coupés de nos racines, même si nous essayons d’oublier nos ancêtres. Nous appartenons à l’histoire d’une famille, qu’il s’agisse de la couleur de notre peau, des traits de caractère, de nos angoisses ou de nos talents.

Un traumatisme psychique, consécutif par exemple à un abus sexuel, à des violences verbales ou à un avortement, est une porte ouverte à une «infection spirituelle». Il en va de même lors de pratiques liées à l’occultisme et aux arts divinatoires ou lors du recours à des «forces» dont souvent on ignore la provenance et qui peuvent conduire quelqu’un au suicide.

Impossile de ne pas endosser cet héritage. Il se transmet avant que la personne en ait conscience. Mais il est possible de briser ces liens et d’être délivré de leurs conséquences, Dieu merci! Cela se passe avec un spécialiste chrétien formé, dans le calme et selon un processus bien défini. Cette délivrance, c’est Jésus-Christ qui l’accomplit.


Libérée d’une malédiction familiale

«A 30 ans, je me culpabilisais de n’être toujours pas mariée. J’avais eu plusieurs fréquentations mais aucune ne se concrétisait. Pourtant, j’avais confié ma vie à Dieu et désirais fonder une famille. J’ai réalisé que pratiquement toutes les filles de la famille élevaient seules leurs enfants. Un jour, j’ai entendu une voix intérieure me dire qu’une parole de malédiction avait été prononcée, disant que les filles de ma famille maternelle ne devaient pas se marier. J’ai cru que cette pensée venait de moi. Mais lors d’un culte, le pasteur, qui ne connaissait rien à ma situation, a reçu la même pensée: «Une malédiction a été prononcée par tes ancêtres antillais, interdisant aux filles de se marier». Cette fois, j’ai compris que c’est Dieu qui me parlait. On a prié pour moi et me suis sentie libérée.

Puis j’ai écrit à toutes les filles de la famille pour leur dire comment Dieu avait agi pour moi et pouvait le faire pour elles. Une de mes cousines bien plus âgée a confirmé qu’il y avait eu des pratiques occultes dans la famille. Elle a été touchée par la révélation divine que j’ai reçue. Je me suis mariée deux ans après.»

Béatrice, 44 ans

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