«Je crois qu’on ne peut pas faire de la politique sans avoir de référence spirituelle.» Par cette phrase, Ingrid Betancourt fait le bilan d’un parcours qui l’a conduite, militante franco-colombienne anti-corruption, à être candidate à la présidence en Colombie, avant d’être enlevée par les rebelles armés des FARC. Elle est restée prisonnière durant six ans dans la jungle. Depuis sa libération en 2008, l’otage ultra-médiatisée se fait rare: elle se consacre à une thèse sur la théologie de la libération. Qu’est-ce que cette femme d’action a trouvé de si important dans la pensée chrétienne?