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Arrêter de fumer: ce qui a marché pour elles

© Alliance Presse
Les méthodes pour arrêter de fumer sont quasiment aussi nombreuses que les façons de fumer. Trois femmes livrent leur expérience. Que vous tentiez l’arrêt en solo, accompagnée ou à l’aide de substitut, il est important de reconnaître que l’élément déterminant à la réussite de l’opération, c’est vous !

Un engagement solennel
«Fumer, pendant mon adolescence, c’était surtout une dépendance émotionnelle, un exutoire qui me faisait du bien», confie Paule, vingt-six ans. A moins d’un paquet par jour, elle ne s’est jamais considérée comme une grosse fumeuse. Mais elle ne se sentait jamais tout à fait à l’aise, notamment par rapport à l’image du croyant non-fumeur et face à ses parents qui ne savaient pas qu’elle fumait. Le malaise a été plus fort que le plaisir du tabac et la décision d’arrêter a été prise. «Les coups d’essai ont été nombreux. Il y a toujours une bonne raison pour en fumer une !». Paule cherche alors quelque chose de fort, d’irrévocable. Elle prend un engagement face à Dieu. «Je savais qu’il n’y avait pas plus solide comme engagement. L’idée de reprendre une cigarette, c’était comme briser ma promesse».
–CREDIT–
Par la suite, Paule a eu des moments de doute mais grâce à la force de son engagement, elle a persévéré. Cela fait sept ans qu’elle n’a pas touché une cigarette. «L’envie ne disparaît jamais totalement. Mais qu’est-ce que je suis contente que ça soit sorti de ma vie !»

Lier à un autre changement
Pour Sylvie, fumeuse durant neuf ans, la volonté de s’arrêter était présente depuis un certain temps mais elle attendait le bon moment. C’est un changement de domicile qui lui a fourni l’occasion. Elle effectuait alors un stage de quelques mois dans une autre ville. La méthode qui lui a convenu du premier coup a été l’abstinence stricte. Frustrant les trois premiers jours et «une grosse nostalgie qui va me poursuivre jusqu’à la fin de mes jours !». Cela fait dix ans qu’elle tient bon. Sylvie se dit aujourd’hui déterminée à ne jamais recommencer. «Le manque est toujours là, mais la raison domine.»

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Voir la réalité en face
«Une réelle prise de conscience que le tabac a un effet sur la santé» permet un sevrage, affirme Yentel. Pour la jeune femme de vingt-trois ans, c’est «une drogue qui tue doucement mais sûrement !». Elle-même a lu le best-seller d’Allen Carr, La méthode simple pour en finir avec la cigarette (Ed. Pocket) qui se borne à décrire avec des mots simples les effets du tabac (la dépendance mentale) et les inconvénients qu’il y a dans le fait d’être un fumeur. Simple mais efficace. Pour Yentel, le fumeur doit décider d’arrêter pour lui-même, pas pour une autre personne.

Sophie Knuchel Barbudo et Rebecca Piaget

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3-09 – Septembre-Novembre

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