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Aider bébé à trouver son rythme de sommeil

Un bébé à la maison, c’est la révolution ! Les premiers mois sont souvent synonymes d’émerveillement, mais également de grande fatigue. Quelques «astuces» pour favoriser le sommeil du bébé

Edwige Antier, célèbre pédiatre française, parle de «l’anarchie des 100 premiers jours». Elle explique que le sommeil du bébé n’est pas rythmé par l’alternance jour/nuit mais par sa sensation de faim, de satiété et l’horloge de son cerveau fœtal. Comme les tétées de la nuit correspondent à un réel besoin, inutile de laisser pleurer le bébé.

A tester  :
Établir un rituel du soir pour l’aider à comprendre la différence entre le jour et la nuit. Changer son pyjama même s’il n’est pas sale. Chanter des mélodies douces ou mettre un CD de berceuses. Baisser les lumières. Ne pas le stimuler avec des activités qui l’éveillent (gouzis-gouzis, tapis d’éveil). La nuit, donner les tétées ou le biberon dans le silence et la semi obscurité.
–CREDIT–
Pour l’aider à s’habituer à son lit ou berceau, le positionner de manière à ce qu’il se sente «contenu» entre le haut du lit et un coussin d’allaitement (ou couverture roulée) à ses pieds. En effet, il faut se remémorer que pendant les neuf mois de grossesse, le bébé était comme «enveloppé» par le corps de sa mère.
Autre astuce : faire appel à son odorat. Audrey, dont le premier enfant pleurait chaque fois qu’elle le couchait, raconte la stratégie qu’elle a mise en place à la venue du second : «Je voulais que mon bébé retrouve mon odeur dans son berceau. Alors, les nuits avant sa naissance, j’ai dormi avec le petit drap-housse contre mon corps. Au retour de la maternité, lorsque j’ai couché ma petite fille dans son berceau, elle a immédiatement tourné la tête vers le drap-housse, comme si elle humait l’odeur. Elle n’a jamais eu de peine à s’endormir.»

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Le sommeil des tout-petits est composé de plusieurs cycles : sommeil agité, sommeil calme, sommeil lent profond et sommeil lent léger. Entre les cycles, le bébé passe par des périodes de «latence». A ce moment, il peut gémir, pleurer ou crier sans être vraiment réveillé. Pour s’en assurer, le parent peut se rendre sur la pointe des pieds auprès du berceau, contrôler que tout soit en ordre, mais sans prendre l’enfant dans les bras. En général, il poursuivra son sommeil jusqu’à ce que son estomac le réveille vraiment.

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3-09 – Septembre-Novembre


Nos spécialistes répondent à vos questions

«Un garçon qui se fait frapperr sur le chemin de l’école, une fillette qui subit des agressions verbales par un groupe d’autres filles, etc. En tant que parents ou proches attachés aux valeurs de l’Evangile, que conseiller aux enfants confrontés à la violence ?»
Il est utile d’investir du temps pour le dialogue et de redire que le monde est hostile et caractérisé par la violence. C’est le cas chez les adultes comme chez les enfants. Les parents peuvent aider leurs enfants en leur apprenant à attribuer le poids adéquat aux regards, aux paroles et aux actes des personnes qui les entourent : le plus important est ce que Dieu dit et pense de moi. C’est cela qui détermine qui je suis et ma valeur. Ensuite vient l’avis des parents, qui encouragent, soutiennent et valorisent. Les paroles des enseignants et des autres personnes de la «planète école» arrivent ensuite. Lorsque l’intégrité de l’enfant est visée et blessée, il est vital de lui apprendre à mettre des limites. Avec la présence et le soutien de Dieu, l’enfant peut réagir aux agressions verbales et physiques en disant «ce n’est pas vrai» ou «arrêtez», ceci sans entrer dans un comportement réactif, vengeur ou agressif. Dans une écoute de Dieu dans la prière, les parents et l’enfant prennent une décision en relation avec une éventuelle démarche auprès des enfants agresseurs, de leurs parents voire des enseignants ou de la commission scolaire. Fabienne et Christian Sollberger, couple pastoral

«A dix-huit ans, ma fille ne sait pas vers quelle formation s’orienter. Son plus grand intérêt est la musique mais elle sait qu’il est très difficile de percer dans ce domaine. Comment l’aider ?»
Il serait précieux pour elle de faire un «travail d’orientation». En effet, avant d’opter pour une voie de formation, il s’agit de partir à la découverte de deux mondes. Premièrement, définir et mieux cerner son profil personnel, en particulier ses intérêts et ses compétences. C’est le monde du «moi». Deuxièmement, découvrir le monde professionnel : les métiers existants, les voies de formation, etc. C’est le monde de la réalité. Il est important de tenir compte de ces deux univers, de les articuler et de les pondérer avant de faire un vrai choix professionnel. Ce travail peut impliquer des consultations dans un office d’orientation. Dans ce cadre, la jeune fille pourra bénéficier d’entretiens, passer des tests d’intérêts et se documenter. De plus, des stages d’information lui permettront de se confronter à la réalité des professions. C’est évidemment une réflexion qu’elle doit élaborer elle-même mais vous pouvez l’aider en la questionnant et en l’encourageant. Geneviève Wirth, psychologue

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